La 18e édition d’]interstice[, festival consacré aux arts visuels, sonores et numériques souhaite ré-interroger les rapports complexes qu’entretiennent nature, paysage et technique, en s’attachant à l’idée de Paysages contre nature avec un parcours d’expositions, des performances, des concerts et DJ set, un colloque international, des rencontres et visites publiques.
Du 4 juillet au 25 août, dans le cadre de Normandie Impressionniste, ]interstice[ présentera à l’Abbaye-aux-Dames Espèces Sans Espaces une exposition de Thomas Pausz,et la performance Tapemoana de Paul Duncombe et Alex Smoke.

Avant de se retrouver du 7 au 20 mai prochain pour le festival ]interstice[18, on vous donne rendez-vous le jeudi 18 avril à l’Artothèque de Caen pour le vernissage des expositions :
▪ 𝙋𝙖𝙮𝙨𝙖𝙜𝙚𝙨 𝙉𝙤𝙧𝙢𝙖𝙣𝙙𝙨, du Studio Lemercier
▪ 𝙏𝙝𝙚 𝙁𝙞𝙧𝙨𝙩 𝘿𝙧𝙚𝙖𝙢 / 𝙃𝙖𝙩𝙨𝙪𝙮𝙪𝙢𝙚, de Justine Emard

📆𝗩𝗲𝗿𝗻𝗶𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲 𝗷𝗲𝘂𝗱𝗶 𝟭𝟴 𝗮𝘃𝗿𝗶𝗹 𝗮 𝟭𝟴𝗵𝟯𝟬
Dans le cadre du Printemps du dessin.
📍À l’Artothèque, Espaces d’art contemporain,
Palais Ducal, Imp. Duc Rollon, 14000 Caen
Entrée Libre sur l’ensemble de l’événement.

▪ 𝙋𝙖𝙮𝙨𝙖𝙜𝙚𝙨 𝙉𝙤𝙧𝙢𝙖𝙣𝙙𝙨, Studio Lemercier
Avec Paysages Normands, le visiteur est témoin du processus de réalisation des dessins par la machine, en live, dans la galerie d’exposition. Ces paysages de montagnes sont créés à partir d’un code relativement simple avec la volonté d’explorer un maximum de variantes possibles.
Les dessins exposés sont comme des « fenêtres » infinies, offrant de multiples points de vue dans un même modèle 3D.
· Crédits : Joanie Lemercier
𝘚𝘵𝘶𝘥𝘪𝘰 𝘓𝘦𝘮𝘦𝘳𝘤𝘪𝘦𝘳 :
· Co-direction : Juliette Bibasse
· Développement Technique : Martin Pirson
· Production : Nicolas Roziecki

▪ 𝙏𝙝𝙚 𝙁𝙞𝙧𝙨𝙩 𝘿𝙧𝙚𝙖𝙢 / 𝙃𝙖𝙩𝙨𝙪𝙮𝙪𝙢𝙚, Justine Emard
Le processus de cette œuvre est d’imprimer un rêve d’un esprit humain à une substance physique.
Justine Emard a enregistré les signaux électriques de ses rêves pendant son sommeil. Une impression en relief a été créée, en référence à la tradition des Hatsuyume, une pratique japonaise qui se rapproche du rêve lucide.
Imprimée par couches successives d’après l’image spectrale des ondes neuronales, la forme du rêve apparaît.
𝘌𝘯 𝘤𝘰𝘭𝘭𝘢𝘣𝘰𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘦 𝘊𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘥𝘶 𝘴𝘰𝘮𝘮𝘦𝘪𝘭 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘷𝘪𝘨𝘪𝘭𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘭’𝘏𝘰𝘵𝘦𝘭-𝘋𝘪𝘦𝘶 𝘢 𝘗𝘢𝘳𝘪𝘴.

[Journée d’études]
Laboratoire Modulaire

Arpenter les espaces potentiels
Jeudi 29 février de 10h à 17h

Pour cette journée d’études autour du projet "Entropie" mené lors de sa résidence au sein du Laboratoire Modulaire, Ludmila Postel invite des intervenant·es dont les pratiques interdisciplinaires questionnent la perception et l’expérience de l’espace dans les univers virtuels. Plonger dans un univers virtuel, c’est entrer dans un monde fait d’images et de sons, mais aussi de déplacements et de mouvements.

Visuel : Mathilde Mary

Avec l’apparition du selfie, l’autoportrait est devenu un geste quotidien, banal et ordinaire. La comédienne et metteuse en scène Céline Ohrel s’interroge sur la signification de cette pratique qui touche des milliards de personnes à travers le monde. Un seule-en-scène vibrant qui questionne l’impact des nouvelles technologies dans nos vies et dans le rapport à soi.

Tapemoana, c’est le titre d’une nouvelle création qui associe l’écossais Alex Smoke et Paul Duncombe et qui a reçu le soutien du British Council. Ce projet est porté par Station Mir et Cryptic (Glasgow) et fera l’objet de plusieurs résidences à Caen, la première dès début décembre 2023.
Il sera aussi présenté au festival ]interstice[ en 2024.

Dans une autofiction qui a aussi une valeur documentaire, Céline Ohrel, seule en scène, emprunte le chemin parcouru dans la fabrique des visages depuis les débuts de la photographie. Elle commence son investigation avec une image de son arrière-grand-mère bretonne figée dans sa pose, et qui n’aura laissé d’elle que cette unique portrait. À partir de cette archive familiale, My Story en vient à s’interroger sur les producteurs et consommateurs de selfies, autant dire une part non négligeable de la population.

Oblique/s, avec Station Mir & Cryptic Glasgow et Alex Smoke et Paul Duncombe sont parmi les 𝟵 𝗹𝗮𝘂𝗿𝗲𝗮𝘁𝘀 𝗱𝘂 𝗙𝗼𝗻𝗱𝘀 𝗦𝗽𝗼𝘁𝗹𝗶𝗴𝗵𝘁 𝗼𝗻 𝗖𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗨𝗞/𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟰 𝗱𝘂 𝗕𝗿𝗶𝘁𝗶𝘀𝗵 𝗖𝗼𝘂𝗻𝗰𝗶𝗹 ! 👏

👉 "𝘜𝘯𝘦 𝘤𝘰-𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘊𝘳𝘺𝘱𝘵𝘪𝘤/𝘚𝘵𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘔𝘪𝘳 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘳𝘦𝘮𝘪𝘦𝘳𝘦 𝘤𝘰𝘭𝘭𝘢𝘣𝘰𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘢𝘳𝘵𝘪𝘴𝘵𝘦𝘴 𝘈𝘭𝘦𝘹 𝘚𝘮𝘰𝘬𝘦 (𝘮𝘶𝘴𝘪𝘲𝘶𝘦/𝘴𝘰𝘯) 𝘣𝘢𝘴𝘦 𝘦𝘯 𝘌𝘤𝘰𝘴𝘴𝘦 𝘦𝘵 𝘗𝘢𝘶𝘭 𝘋𝘶𝘯𝘤𝘰𝘮𝘣𝘦 (𝘢𝘳𝘵 𝘯𝘶𝘮𝘦𝘳𝘪𝘲𝘶𝘦) 𝘣𝘢𝘴𝘦 𝘦𝘯 𝘍𝘳𝘢𝘯𝘤𝘦. 𝘓𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘫𝘦𝘵, 𝘤𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘴𝘶𝘳 𝘭’𝘦𝘹𝘱𝘭𝘰𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘣𝘢𝘳𝘳𝘪𝘦𝘳𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘤𝘰𝘳𝘢𝘪𝘭, 𝘱𝘢𝘵𝘳𝘪𝘮𝘰𝘪𝘯𝘦 𝘯𝘢𝘵𝘶𝘳𝘦𝘭 𝘦𝘯 𝘥𝘢𝘯𝘨𝘦𝘳, 𝘢𝘴𝘴𝘰𝘤𝘪𝘦 𝘮𝘶𝘴𝘪𝘲𝘶𝘦, 𝘢𝘳𝘵 𝘯𝘶𝘮𝘦𝘳𝘪𝘲𝘶𝘦, 𝘣𝘪𝘰𝘭𝘰𝘨𝘪𝘦 𝘦𝘵 𝘶𝘳𝘨𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘦𝘯𝘷𝘪𝘳𝘰𝘯𝘯𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵𝘢𝘭𝘦, 𝘢 𝘭𝘢 𝘧𝘰𝘪𝘴 𝘦𝘹𝘱𝘭𝘰𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘱𝘰𝘦𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘵 𝘱𝘭𝘢𝘪𝘥𝘰𝘺𝘦𝘳 𝘦𝘯𝘷𝘪𝘳𝘰𝘯𝘯𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵𝘢𝘭. 𝘊𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘫𝘦𝘵 𝘴𝘦𝘳𝘢 𝘱𝘳𝘦𝘴𝘦𝘯𝘵𝘦 𝘢𝘶 𝘧𝘦𝘴𝘵𝘪𝘷𝘢𝘭 ]𝘪𝘯𝘵𝘦𝘳𝘴𝘵𝘪𝘤𝘦[ 𝘢 𝘊𝘢𝘦𝘯 (𝘮𝘢𝘪-𝘢𝘰𝘶𝘵 2024) 𝘦𝘵 𝘢𝘶 𝘧𝘦𝘴𝘵𝘪𝘷𝘢𝘭 𝘚𝘰𝘯𝘪𝘤𝘢 𝘢 𝘎𝘭𝘢𝘴𝘨𝘰𝘸 (𝘴𝘦𝘱𝘵𝘦𝘮𝘣𝘳𝘦 2024)".

Dans le cadre de la Fête de la science, Guillaume Cousin présentera Soudain Toujours à l’Université de Caen Basse-Normandie.

Une table-ronde est proposé le samedi 14 octobre à 15h au Village des sciences avec :
Guillaume Cousin, artiste
Nathalie Leblond, Maître de Conférences en Mécanique à l’UFR des Sciences, chercheuse en modélisation mécanique au Laboratoire de Mathématiques Nicolas Oresme, Université de Caen
Jean-Charles Thomas, physicien au GANIL (Grand Accélérateur National d’Ions Lourds)
Sylvain Aguinaga, ingénieur aérodynamique (Ecole nationale supérieure de Mécanique et d’Aérotechnique ; Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, Nantes)

La rencontre est modérée par Luc Brou, coordinateur d’Oblique/s, plateforme arts & cultures numériques en Normandie

Hypothèse(s), ce sont les premières rencontres de la BD dédiées aux enjeux de sciences et de société.

Ateliers, rencontres et dédicaces sont au programme de ces deux journées inédites en présence d’auteurs, d’autrices et d’équipes de recherche. Que ce soit avec humour ou conviction, sous la forme de reportages ou de fictions, à chacun·e sa case pour découvrir ou approfondir un sujet, se divertir tout en cultivant sa curiosité.

Cette proposition sensorielle imaginée par 𝗔𝗱𝗿𝗶𝗲𝗻 𝗠 & 𝗖𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗕, se situe au croisement du spectacle vivant, de la performance et de l’installation. Elle invite petits et grands à vivre collectivement et intimement une relation vivante à un espace en transformation.
Une expérience onirique conçue autour de l’étirement d’une minute, celle juste avant de franchir le seuil, avant de mourir ou de naître. Pendant 30 minutes, dans un espace baigné de vidéo et de musique, la sensation d’une bascule entre un avant et un après se déploie comme une métamorphose à l’endroit de la matière, à hauteur de particule.
Être goutte, brûler feu, filer fumée, frissonner centre, vibrer terre, glisser air, couler pluie, rouler vague.

👤Adrien M & Claire B
📍Les Franciscaines, Deauville
📆Du 13 juillet au 20 août
🎟Tarif plein 10€ · Tarif abonné 8€ · Tarif solidaire 6€

Kaimera organise la 3e édition du Kaimera Lab : 10 jours de laboratoire durant lesquels 17 participants de 10 pays découvrent les processus créatifs de la compagnie avec les directeurs artistiques Simón Adinia Hanukai et Jonathan Camuzeaux.
A l’issue de ces 10 jours de résidence, une performance publique sera présentée au Domaine de la Boderie, à Sainte Honorine la Chardonne.

Au cours d’une résidence d’avril à mai 2023 à l’Usine Utopik - centre de création contemporaine, Johann Van Aerden a entrepris un projet basé sur l’utilisation d’un matériau local : des chambres à air agricoles récupérées dans les fermes environnantes. Il a fait ce choix dans le but de produire une œuvre à faible empreinte carbone, nécessitant un minimum de stockage, tout en utilisant avantageusement le vaste espace d’exposition disponible.

Electroni[k] à Rennes, Oblique/s à Caen et Stereolux à Nantes se sont associés en 2020 pour présenter un programme de rencontres intitulé Ambivalences. Après une première saison consacrée aux « Mutations environnementales » et une deuxième aux « Mutations du vivant » la troisième saison est dédiée aux « Mutations politiques ».

À partir de l’essai Utopie Radicale d’Alice Carabédian, cette rencontre traite de l’utopie sous différents aspects à partir d’un postulat simple et percutant : écrire les utopies futures plus « vigoureuses que des ogives à laser » pour qu’elles inspirent et infusent. L’utopie n’est pas définie comme une fin à réaliser mais comme une fiction destinée à ouvrir les imaginaires. La dystopie n’est pas une utopie manquée mais le
progrès réalisé. « Face à la catastrophe, oserons-nous rêver d’autres mondes » quand la dystopie semble être notre quotidien ?

Une séance de signature des différents ouvrages des intervenantes sera proposée à l’issue de la rencontre en partenariat avec la librairie Eurêka Street.

Avec :
Alice Carabédian, docteure en philosophie politique et autrice d’Utopie Radicale (Seuil, 2022)
Céline Ohrel, metteuse en scène, comédienne et autrice des pièces Halloween Together, MY STORY et
Summertime
Cécile Babiole, artiste et co-autrice avec Anne Laforet de Wikifémia, une projet de Roberte la Rousse
(UV Éditions, 2022)
Charleyne Biondi, docteure en science politique et autrice de Dé-coder, une contre-histoire du
numérique (BOUQUINS, 2023)
Cendres Delort, artiste pluridisciplinaire et comédienne.
Les échanges sont modérées par Pauline Briand, journaliste et autrice.

Du 2 au 14 mai, le festival présente des expositions et performances qui proposent à travers des créations faites de sons, de lumières et de mouvements, une réflexion sur notre relation contemporaine aux technologies et à l’environnement, sous des formes aussi diverses qu’étonnantes.
Parmi ces œuvres, un large focus est consacré à la création néerlandaise.
Le festival est aussi le lieu de rencontres, professionnelles et publiques les 3 et 4 mai.

Avec son projet Premières Réflexions, le plasticien Thibault Jehanne a entrepris de conserver les empreintes sonores de lieux voués à disparaître par la création de pédales de réverbération. En 2022, il est rejoint par le groupe caennais Veik et le réalisateur Mathieu Lion. Ensemble ils gardent en mémoire les échos de la maternité du CHR de Caen avant sa déconstruction. Composant à partir de ces pédales d’effets et des traces trouvées sur place, Veik crée deux morceaux originaux ravivant les résonances du lieu détruit.
Cette soirée, dans le cadre de Chantiers Communs et Archipel, propose de revenir sur ce processus créatif avec la projection du documentaire Faire Résonner réalisé par Mathieu Lion, donnant à voir cette collaboration, suivi d’échanges avec le public.

Un spectacle immersif, sensible et poétique adressé aux enfants à partir de 9 mois et aux adultes qui les accompagnent. Un fil, celui de la frontière ou plutôt de la lisière fine, poreuse, entre espace intérieur et espace extérieur…
Deux danseur.se.s, un créateur sonore et une conteuse de fils vous emmènent dans la découverte d’une installation de textures à écouter, à toucher, à sentir, à ressentir, à voir. Chaque expérience de spectateurs sera singulière.

Oblique/s, plateforme des arts et des cultures numériques en Normandie, souhaite réagir à l’information parue le 9 février 2023 dans le quotidien Paris-Normandie annonçant la fin du festival Exhibit !

Le 9 février 2023, le quotidien Paris-Normandie faisait état de la disparition du festival Exhibit ! qui se tenait jusque là tous les étés depuis 2017 au Tetris et dans l’enceinte du Fort de Tourneville au Havre. Suite à une décision du G.I.P Un Été au Havre et de la ville du Havre de ne plus subventionner la manifestation, suivi mécaniquement des autres partenaires (Communauté urbaine, Région, État, Département), Le Tetris n’a pu que se résoudre à signifier la fin d’Exhibit !

En 2016, à la faveur de la dynamique des 500 ans du Havre et du développement du festival ]interstice[ à Caen, se met en place une réflexion collective sur les cultures numériques en Normandie qui réunit notamment Station Mir, Le Dôme et Le Cargö à Caen, l’Université du Havre et l’INSA Rouen Normandie puis de nombreuses autres structures régionales. La région Normandie soutient la phase de préfiguration d’un réseau en Normandie en 2018 et 2019 portée par Le Tetris et Station Mir (producteur du festival ]interstice[) puis la naissance d’Oblique/s en janvier 2020 avec la Drac Normandie.

Cette réflexion (besoins, attentes, moyens, objectifs) prend aussi forme au niveau national en juin 2017 au Havre et en septembre 2017 à Nantes avec des partenaires de Rennes, Lyon, Marseille, Paris, Reims, La Rochelle, Pau, Montpellier, Arles, Metz, Albi, Laval, Aix-en-Provence, Strasbourg, Nice, Bourogne, Clermont-Ferrand… et aboutit à la création d’HACNUM en mars 2020, réseau national des arts et des cultures numériques, soutenu par la Direction Générale de la Création Artistique et l’Institut Français. Fondé sur une logique inter-régionale, ce réseau qui regroupe plus de 80 structures et 300 artistes associés - dont Oblique/s est co-fondateur et administrateur -, ne cesse de travailler à la présence de la création numérique à l’échelle nationale et au soutien de toutes les initiatives régionales pour favoriser une expression artistique transversale, critique et ouverte à toutes et tous.

En l’espace de 5 ans (de 2017 à 2022), Le Tetris inscrit la ville du Havre dans le réseau national des arts numériques et fait d’Exhibit ! un rendez-vous incontournable en Normandie avec trois expositions collectives en collaboration avec Charles Carcopino (commissaire indépendant) puis l’Espace Multimédia Gantner (Centre d’art contemporain en territoire de Belfort) et deux expositions solo (Nils Völker en collaboration avec Station Mir) et Joanie Lemercier,.

Voilà pour situer la place et l’importance du festival Exhibit ! et du Tetris dans un contexte régional et national.

En Normandie avant 2017, seul existe le festival ]interstice[ à Caen (né en 2006). Puis Exhibit ! voit le jour en 2017. En 2023, nous pouvons citer Année Zéro à Bernay en mars ; Le Noob à Pont-Audemer, TURFU Festival à Caen et Rouen, XPO dans l’Eure en avril ; Les AnthropoScènes à Évreux en mai… et nous ne tenons pas compte ici de la programmation annuelle de l’ensemble des structures normandes. Cette évolution n’a été rendue possible que par un environnement favorable d’écoute, de soutien, d’accompagnement et de confiance de la part de nos partenaires.

Les « arts et les cultures numériques » ont la particularité de revendiquer des esthétiques, des modalités de fonctionnement et d’intervention variées qui ont en commun d’être toutes tournées vers les publics en soutenant une pratique ouverte, pluridisciplinaire et transversale. Pour cela, il faut du temps de recherche, de conception et de création, des espaces de travail, des partenaires en production, une réflexion sur la diffusion à différentes échelles et rien n’est plus fragile.
La preuve aujourd’hui.

Quelles sont les conséquences de cette décision souveraine ?

Il en résulte immédiatement une absence du Havre dans le domaine qui nous concerne au regard de ce qui a été mis en œuvre par Oblique/s et Hacnum. Si ces structures n’ont pas l’exclusivité de la représentativité des arts et des cultures numériques (cela n’a jamais été un objectif), elles sont parfaitement identifiées et leur expertise est reconnue par les institutions, les réseaux partenaires et les professionnel.le.s.

En Normandie, cela crée un déséquilibre territorial dommageable alors même qu’une dynamique s’exprime clairement et pas uniquement dans les plus grandes villes de la région.

Au niveau local, c’est privé les publics d’un projet ambitieux. Non seulement Exhibit ! garantit une direction artistique de qualité jamais remise en question et une visibilité dans le domaine des cultures numériques, mais la manifestation située hors des parcours du centre ville d’Un Été au Havre, fait aussi du Tetris et du Fort de Tourneville un lieu de vie, un espace rare de rencontres et un projet tourné vers le décloisonnement et les droits culturels.

Dans le Paris-Normandie du 11 janvier 2023, Gaël Charbau nouveau directeur artistique d’Un Été au Havre (prenant la suite de Jean Blaise de 2017 à 2022) expose sa nouvelle orientation :
« J’ai envie d’aller à la rencontre du public qui ne s’attend pas à trouver des œuvres d’art dans l’espace public. L’ambition est de faire entrer l’art dans le quotidien des gens. (…) Les œuvres seront étendues sur le territoire. L’idée n’est pas de faire entrer l’art uniquement dans le périmètre du quartier Perret mais d’en disséminer dans les quartiers. Pour aller chercher le public là où il se trouve (…) ».

N’est-ce pas ce que fait Le Tetris, au sein du Fort de Tourneville, depuis 2017 ?

Il déclare aussi le 9 février 2023 : « Désormais, les arts numériques seront intégrés à la programmation globale artistique estivale. »

Est-ce à dire qu’Exhibit ! n’a pas véritablement fait partie d’Un Été au Havre jusque là ?

Toujours dans l’édition du 9 février 2023 : « Dans un monde idéal, on dédoublerait les budgets mais ce n’est pas le cas. Jean Blaise avait décidé qu’Exhibit ! représenterait les arts numériques à la programmation d’Un Été au Havre. Ce ne sera plus le cas car le numérique ne peut être un élément détaché de la programmation. Nous allons l’intégrer en montrant qu’il est présent dans tous les process des artistes contemporains. Le numérique est à tous les étages et sera présent dans toute la ville. »

En quoi le numérique programmé par Exhibit ! est-il un élément détaché de la programmation ?
Est-ce à cause de la situation excentrée du Fort de Tourneville ? Dans ce cas, qu’en est-il des Jardins suspendus ? Est-ce dû au fait que la programmation du Tetris n’aurait pas été comprise ni assumée comme partie prenante d’Un Été au Havre ?

Par ailleurs, avec Constellations de Joanie Lemercier dans le cadre des Nuits impressionnistes, création pour l’espace public présentée au Bassin du Roy fin août 2022, Le Tetris a fait la démonstration de sa présence spectaculaire dans la ville au regard d’un succès populaire indéniable.

Alors pourquoi se couper d’une dynamique à l’œuvre, d’un site emblématique de la ville et d’une équipe motivée ?

En quoi Exhibit ! serait antinomique avec un nouveau déploiement du numérique et de la création artistique à l’échelle de la cité et de ses habitant.e.s ?

Pourquoi au contraire ne pas profiter de cette vigueur pour pérenniser et amplifier la dynamique engagée au Havre en y associant les acteurs régionaux et nationaux déjà impliqués depuis plusieurs années ?

La conclusion provisoire de cette prise de parole, c’est l’expression d’une tristesse, particulièrement pour l’équipe dont l’engagement a été indéfectible, et d’une incompréhension au regard du travail accompli depuis 2017 et de sa portée en Normandie et en France.

Luc Brou
Directeur d’Oblique/s
lucbrou@oblique-s.org

Oblique/s est une plateforme et un réseau des arts et des cultures numériques en Normandie, qui développe les liens entre arts, sciences, technologies et enseignement supérieur et qui favorise la création et la diffusion artistique en Normandie.

Glovie est un.e enfant de 10 ans qui vit seul.e avec sa maman. Il.elle est-il.elle une fille ou un garçon ? Les deux à la fois, ce qui n’est pas courant. La nuit, pour surmonter la précarité, la solitude et la difficulté d’accepter la réalité, Glovie s’invente des histoires, des mondes, des aventures et des amis qui l’entraînent au-delà des limites terrestres. Pour contrer les interdits aussi, qui régissent son lieu de vie, triste et sans âme.

Un block, c’est comme une "boîte à meuh", en version moderne et connectée, qui délivre les sons de la ville : klaxon, sirène et d’autres bruits de chantier... Une femme-orchestre, architecte de cette ville sonore et lumineuse, voudrait bien garder le contrôle. Mais c’est sans compter sur la révolte des blocks qui cherchent à s’émanciper dans une grande symphonie.

De temps à autre, une collectivité ou un établissement public fait la une des journaux, de façon locale ou nationale. Depuis quelques années, les vols à main armée ne suscitent plus de vocation, le cyber est devenu l’Eldorado. Le service public est désormais une cible d’intérêt pour les gangsters. Que ce soit un hôpital, une ville, une agglomération, un département ou une région, toutes les pistes sont bonnes pour mettre la main sur l’or virtuel. À l’instar des virus, la cybercriminalité va s’immiscer dans l’ADN de notre civilisation. Comment se déroule une cyberattaque ? Qu’est-ce qui intéresse les pirates ? Qui sont-ils ? Que peuvent-ils vous faire ? Quels sont les gestes de base à adopter ?
Par Frédéric Bisson, dit Zigazou Membre du hackerspace Ventres Mous

Réservation en ligne

Le spectacle met en scène Zélie et SPRNS, deux représentantes de la jeune génération d’artistes DJ aux univers bien trempés. Elles évoluent dans un univers sensoriel et onirique composé de quatre tableaux qui illustrent les genres, les styles et représentent l’évolution des musiques dites électroniques.

Conçu avant tout comme un hymne à la création d’aujourd’hui, Uhme nous rappelle que cette musique, si moderne ou festive soit elle, est en 2021, l’héritière d’une longue histoire faite d’audace, de machines et …d’artistes !

Conception et mise en scène : René FIX
Mix et productions musicales : SPRNS et Zélie
Création et VJing : Pablo Géleoc
Création images vidéo : Anthony le Brun

L’égalité entre femmes et hommes nécessite une revalorisation de l’héritage des femmes. Le Mouvement HF souhaite valoriser la mémoire des créatrices et intellectuelles en contribuant à la transmission et à la visibilité des œuvres de celles qui nous ont précédées. Il s’agit aussi de faire émerger et de construire notre matrimoine à venir, en permettant aux artistes contemporaines de faire reconnaitre leur talent.
Dès lors, Matrimoine et Patrimoine, constituent ensemble notre héritage culturel commun.

A noter la diffusion de SISTERS WITH TRANSISTORS le dimanche 18 septembre à 14h30 au Fort de Tourneville au Havre. Ce formidable documentaire met à l’honneur des pionnières des musiques électroniques et de l’informatique musicale des années 50 aux années 80 à travers une dizaine de portraits.
La projection sera suivie d’une rencontre et d’un temps de jeu à 16h30 pour expérimenter la création sonore collective sur l’instrumentarium de l’association PiedNu.
Gratuit sur réservation par mail à info@pourlesoiseaux.fr.

Chaque été, Le Tetris, la scène de musiques actuelles havraise se métamorphose en lieu d’exposition, d’ateliers et de rencontres autour des arts hybrides et cultures numériques. Pour cette 6ème édition, Exhibit invite Joanie Lemercier, artiste visuel et activiste environnemental, à présenter une exposition grand format qui mêle rétrospective de son travail et nouvelles créations.
À travers ce programme culturel estival, Le Tetris s’attache à montrer la façon dont les artistes ont transformé les machines en outils de création, en supports de diffusion innovants et spectaculaires. Face à une diversité de formes et de technologies, Exhibit choisit de mettre en lumière les démarches d’artistes où la technique s’efface au service de la création artistique. Le numérique oui, mais pas à n’importe quel prix.
Le Tetris contribue ainsi aux réflexions autour des technologies numériques, leur devenir et leur impact sur nos relations sociales et sur notre environnement.
Cette année, encore plus que les autres éditions, Exhibit et Joanie Lemercier invitent à une réflexion profonde sur l’impact du numérique sur l’environnement, sur l’absence de vivant dans la société du tout digital.
Pas de discours moralisateur, de solution clef en main, dans ce parcours artistique proposé par Joanie Lemercier, mais la photographie d’un artiste, de son éveil politique et d’un changement d’échelle dans sa pratique en toute humilité. L’art est politique ! L’art est public !

Commissaires d’exposition :
Franck Testaert, directeur artistique
Juliette Bibasse, productrice studio Joanie Lemercier et curatrice indépendante

Ambivalences est un programme inter-régional de rencontres dédiées aux mutations du numérique.

Après une première saison consacrée aux mutations « environnementales », cette deuxième saison s’intéresse aux mutations du « vivant » : comment repenser le vivant à l’heure d’une société numérique ? Quelles hybridations sont désormais à l’œuvre dans les relations entre art, vivant et technologies ? Quels imaginaires, quels récits sont convoqués aux interstices de notre attention et de notre relation au vivant ?

L’ambivalence, ici, est-elle celle de la relation d’objets techniques fruits de la modernité scientifique et technologique avec le vivant sous toutes ses formes comme un nouveau moyen pour l’humain d’exercer son pouvoir sur le monde ?

Ce rendez-vous associera des interventions dans le lieu d’accueil du festival à La Coopérative Chorégraphique avec Pauline Briand, Claire Chatelet, Bérénice Serra, Thomas Pausz, Thibault Brunet, Paul Duncombe et les visites de deux expositions, à l’Abbaye-aux-Dames et à l’ésam Caen/Cherbourg.

Une réalisation Electroni[k], Stereolux et Oblique/s/

My Story est une histoire sur les selfies et les miroirs, une performance pour une seule personne et de multiples visages, une enquête entre auto-fiction et documentaire depuis les premiers portraits photographiques jusqu’à Instagram. Dans une autofiction qui a aussi une valeur documentaire, Céline Ohrel, seule en scène, emprunte le chemin parcouru dans la fabrique des visages depuis les débuts de la photographie.

Texte, Mise en scène et Jeu : Céline Ohrel. Dramaturgie, regard extérieur : Didier Laval. Scénographie : Alban Ho Van. Création Lumières : Kelig Le Bars. Création Sonore : Thomas Turine. Régie générale : Valentin Pasquet. Régie plateau : Simon Ottavi. Régie Son : Pierre Blin. Régie Lumières : Boris Pijetlovic. Production & Diffusion : Bureau Hectores. Crédit Photos : Arnaud Poirier.

Une Production Diplex en coproduction avec La Comédie de Caen – CDN de Normandie et La Halle ô Grains-Ville de Bayeux. Avec le soutien de la DRAC Normandie, de la Région Normandie, de l’Odia - Normandie, de la Ville de Caen, du Théâtre des Bains Douches et La scène nationale du Havre - Le Volcan, du Festival Fragments #9 (La Loge), Le Théâtre de l’Eclat - Pont-Audemer et de la Chartreuse - Centre national des écritures du spectacle, et du Dôme.

À l’heure où des voix, toujours plus nombreuses, s’élèvent en faveur d’un mieux vivre ; de nouvelles voies, toutes exaltantes, se dessinent chaque jour pour habiter cette planète de façon plus respectueuse. S’appuyant sur certains savoirs traditionnels pour les éclairer, des connaissances scientifiques les plus innovantes nous offrent d’autres perceptions de notre monde et apportent des réponses prometteuses aux défis auxquels nous devons faire face.
Du 29 avril au 15 mai prochains, le Festival Les AnthropoScènes réunira des propositions artistiques aussi diverses dans leurs esthétiques que dans leurs provenances et leurs expressions.
Elles nous inviteront à découvrir et débattre de cet avenir désirable en abordant les liens et les enjeux humains et sociétaux de ces profondes mutations.
Des scientifiques de renommée internationale, contribueront par leur expertise, à cette réflexion commune en nous conviant à des conférences qui illumineront le Festival Les AnthropoScènes comme autant de phares, pour
aborder sereinement les rivages de demain.
Ainsi, en s’ouvrant à d’autres perceptions du Monde, le Festival Les AnthropoScènes nous invitera dans la convivialité, le dialogue et le plaisir partagé, à esquisser ensemble demain et ses promesses.

Le festival présente des expositions, performances et rencontres qui proposent à travers des créations faites de sons, de lumières et de mouvements, une réflexion sur notre relation contemporaine aux technologies et à l’environnement, sous des formes aussi diverses qu’étonnantes.
Avec Claire Williams, Mathilde Lavenne, Félix Luque Sanchez et Inigo Bilbao, Thibault Brunet, Paul Duncombe, Manœuvre, Tristan Ménez et Benjamin Le Baron, Tanguy Clerc et Tristan Dubus, Noëlie Plé et Alexis Choplain, Guillaume Cousin, 3W Electron Tube (Lorène Plé, Lucie Bombasaro et Nicolas Germain), OMEDOC, Martin Messier, Hugo Deverchère, Méryll Ampe, Leila Bordreuil, Bernadette, TOLVY, Marvina, Cyril Meroni avec Olivier Vasseur, Fulgeance, Samba de la Muerte, Parking Club, les rencontres Ambivalences…

Sites :
Abbaye-aux-Dames, Artothèque Espaces d’art contemporain, Églises Saint-Nicolas et du Vieux-Saint-Sauveur, centre chorégraphique national de Caen en Normandie, ésam Caen/Cherbourg, Le Cargö, Les Bains, Jardin des plantes, La Coopérative Chorégraphique (Sépulcre)

La collection d’œuvres d’art numérique de l’Espace multimédia Gantner compte près de 70 œuvres allant des CD-ROM aux installations. Elle circule localement et internationalement, dans des espaces dédiés à l’art contemporain mais surtout dans des espaces non dédiés. Les questions de conservation appartiennent au quotidien de la structure, induisant naturellement cette question : Comment imaginer la pérennité et l’accessibilité pour le plus grand nombre d’une telle collection malgré la grande instabilité de ces œuvres ?

Valérie Perrin dirige depuis 2007 l’Espace multimédia Gantner, centre d’art contemporain et antenne multimédia de la Médiathèque Départementale du Territoire de Belfort. Lieu pour lequel, elle produit ou curate des expositions critiques, monographiques, co-édite avec les Presses du réel des livres monographiques sur des femmes artistes en lien avec les technologies.

David Gruson, énarque, juriste, informaticien, a exercé plusieurs postes à responsabilité dans les domaines des politiques publiques et de la santé (Auditorium du PFRS - UFR Santé - Rue des Rochambelles)
David Gruson, auteur de S.A.R.A., roman de fiction sur le recours à intelligence artificielle en contexte de crise épidémique présentera l’état d’avancement de l’IA en santé entre réel et fiction. Il analysera également les enjeux éthiques de cette diffusion de l’IA autour du principe de garantie humaine, lui-même issue de la fiction...

Le spectacle #COLONIE.S se base sur une logique d’exploration, s’inspirant du théâtre immersif, il considère un bâtiment à investiguer dans son ensemble comme la base (et la métaphore) d’une colonie spatiale abandonnée.
Ce spectacle-itinéraire détourne la science fiction pour réinventer une fable écologique dont nous sommes les protagonistes.

Un tout nouveau festival d’expositions, concerts, performances et balades avec :
Martin Saëz | Mathieu Teissonnière | PET.CORP | Benjamin Leblanc & Viziocaine prod | Antoine Caruel | Machine Théâtre | Adrien M & Claire B & Brest Brest Brest | Jacques Perconte & Othman Louati avec Jérôme Lacquet | Sidabitball & Ailadi Yiladi | Tolvy | Verlatour | Joris Delacroix | Arnaud Rebotini.

À travers le retour d’expériences d’équipes de recherche académiques et d’entreprises et de cas d’usages variés dans les domaines de la création sonore, cinématographique ou muséographique, cette matinée permettra de faire le point sur les progrès récents et sur les verrous restant à lever.

Et si votre technologie numérique pouvait également intéresser le monde de la culture ?

Offreurs de solutions numériques audiovisuelles, quelles que soient vos compétences, venez découvrir les nombreuses opportunités de croisement de technologies possibles avec les industries culturelles et créatives, dont Oblique/s invitée de ce webinaire.

Frame Perspective est issu de la série Echolyse, initiée en 2012. La première version a été créée au Kazakhstan en 2018. Frame Perspective grande version allie unité et collectif. Frame, le cadre, est l’unité, et sa multiplication crée la perspective.

Adapté à des lieux de patrimoine comme à des architectures contemporaines, Olivier Ratsi ajoute, par une programmation lumineuse et une composition sonore réalisée par Thomas Vaquié, un rapport au temps, un lien organique à l’œuvre. Frame Perspective transfigure l’espace qui l’accueille par sa simple présence et son mouvement, il crée une connexion entre le spectateur et la particularité de l’endroit où il se trouve, à l’image d’un écosystème naturel où les différents sujets animaux ou plantes créent une complémentarité entre eux.
Frame Perspective crée un mouvement qui caractérise cette architecture. Olivier Ratsi propose ainsi une résonance entre l’épure de cette architecture et ses propres codes minimalistes, inspirés du Quattrocento.

Une commande de la Région Grand Est dans le cadre de Constellations Metz.

À l’invitation de la Région Normandie, ]interstice[ & Les Boréales s’associent pour présenter SUPRAORGANISM, une installation réactive composée de sculptures en verre robotisées, animées par une intelligence artificielle élaborée à partir de données collectées dans une communauté d’abeilles.
De cet ensemble émane une forme d’intelligence collective : un supraorganisme prend vie, générant lui-même de nouvelles images, issues des ombres et reflets projetés dans l’espace temps de l’installation, tels les scintillements d’une aurore boréale.
(en pièce jointe une documentation complète)

Prenant appui sur les six structures membres du réseau RN13BIS art contemporain en Normandie à l’initiative du projet (Les Bains Douches, Alençon ; Le Point du jour, Cherbourg ; La Galerie Duchamp, Yvetot ; Le Portique, au Havre ; L’artothèque de Caen, La maison des arts Solange Baudoux à Evreux), http://chenilletornadeperroquet.online est envisagée comme une extension libre de ces lieux.
Pensé par le duo d’artistes It’s Our Playground (IOP) comme une plateforme indépendante et hybride, à la fois lieu de résidence et lieu d’exposition, http://chenilletornadeperroquet.online poursuit une réflexion sur les modes d’existence, d’apparition, de dissémination et de transformation de l’art en ligne entamée en 2009 par IOP. Les archives de chacun des lieux impliqués représentent autant de matière brute que le duo a pris à cœur de dé-hiérarchiser, de s’approprier à la manière d’un atlas fugace et protéiforme, en tentant de rendre sensible le médium internet.
Avec : Bastien Aubry, Cécile Bart, Arnaud Dezoteux, Laura Gozlan, Mrzyk & Moriceau, Mai-Thu Perret, Chloé Quenum
Site développé par Superspace
Médiatrices : Léa Nugue et Camille Azaïs

Cycle de conférences sur les Cultures numériques proposé par le Laboratoire Modulaire

Si les artisans du Moyen-Âge s’accomplissaient dans la production d’un chef-d’œuvre, au XIXe siècle, avec l’avènement du musée, le chef-d’œuvre prend toute sa dimension pour qu’enfin les avant-gardes de l’art moderne ne s’en détournent. Cette notion ré-émerge pourtant en ce premier quart du XXIe siècle sur lequel on peut déjà porter un regard critique au travers des créations contemporaines qui l’illustrent si parfaitement. Les chefs-d’œuvre rassemblés dans cette conférence sont abordés par le prisme des problématiques contemporaines que soulèvent, entre autres, notre cohabitation avec les robots, la relation que nous entretenons avec l’intelligence artificielle, le flux des images et le traitement de nos données. Car les chefs-d’œuvre de la troisième révolution industrielle, ceux-là mêmes qui émergent tant de l’usage que de la critique des sciences et des technologies de l’innovation nous offrent autant de lectures du monde du tout digital d’aujourd’hui. Chaque création analysée permet de considérer ce qui, possiblement en elle, fait chef-d’œuvre !

Dominique Moulon est curateur indépendant, critique d’art et enseignant et l’auteur des livres Art contemporain nouveaux médias (2011), Art et numérique en résonance (2015), L’art au-delà du digital (2018).

Rencontres, débats, projections, lectures, ateliers avec :
Léna Balaud, philosophe et ingénieure agronome
Ludivine Bantigny, historienne
Arno Bertina, écrivain
Romain Bertrand, historien
Alexandre Gefen, théoricien de la littérature
Diego Landivar, économiste
Eric Lecerf, philosophe
Noémi Lefebvre, écrivaine, poète
microsillons, Marianne Guarino-Huet & Olivier Desvoignes, artistes
Yann Moulier-Boutang, philosophe et économiste
James Noël, poète
Bertrand Ogilvie, philosophe
Frank Smith, poète
Sophie Wahnich, historienne
Ainsi qu’en distanciel et invités par Eric Lecerf & Bertrand Ogilvie : Alexander Neumann (sociologue), Silvana Rabinovich (philosophe), Frédéric Rambeau (philosophe).

Et avec les films de Ursula Biemann (Suisse), Marwa Arsanios (Liban), Pauline Julier (Suisse), Mikhail Karikis (Grèce), Jumana Manna (Palestine), Alexander Hick (Allemagne), Malena Szlam (Chili).

Direction artistique : Aliocha Imhoff & Kantuta Quirós

Faut-il encore présenter Steve Jobs, inventeur de la marque à la pomme, dont la mort prématurée provoqua un émoi mondial  ? Biographié, hagiographié, biopiqué, statufié, on lui doit d’être devenu une des dernières figures mythologiques qu’aura produit le XXe siècle. mais pour Alban Lefranc, il se pourrait bien que tout cela tienne d’un conte à dormir debout qu’il a entrepris de faire bégayer. Il voit avant tout Steve Jobs en maître des marionnettes et même «  grand maître de la dépossession. Celui qui a liquidé le monde, aboli le présent  ». Il méritait qu’à son tour on le manipule, qu’on s’en joue, qu’on fasse de lui le bonimenteur de notre temps. Nicolas Maury dont la force comique et la plasticité du jeu ne sont plus à démontrer depuis sa participation à la série Dix pour cent, incarne cet ex-hippie consommateur de LSD devenu moine milliardaire.

Durant sa résidence au sein de l’ésam Caen/Cherbourg, Marion Balac est accompagnée d’une présence en ligne, Marion : un agent conversationnel implanté sur le site internet de l’ésam. Intelligence artificielle en constant apprentissage, Marion le chatbot improvise, expérimente, fait des erreurs et progresse au sein de l’école d’art. Au contact des étudiant·e·s et de leur émulation, il dépasse sa fonction d’écoute pour une position active, la poésie inhérente à son apprentissage du langage devenant ici une forme créative intégrée au paysage artistique et poétique de l’école. Il interagit librement avec les acteurs·trices de l’ésam en l’absence de Marion Balac, reprenant ses conversations là où elle les a laissées et commentant les photos qui lui sont envoyées. À travers cette intelligence artificielle de remplacement, Marion Balac questionne sa propre présence au sein de l’ésam et propose une réflexion collective sur la délégation du soi, depuis l’avatar à la performance des réseaux sociaux.

Dans le cadre de la résidence de recherche de Marion Balac, en partenariat avec Le Dôme et le Turfu Festival.

Du 5 au 17 octobre, le festival présente des expositions et performances qui proposent à travers des créations spectaculaires, faites de lumières et de mouvements, une réflexion sur notre relation contemporaine aux technologies et à l’environnement, sous des formes aussi diverses qu’étonnantes.

Rencontre incontournable dans le réseau des festivals de court métrage, Off-Courts présente chaque année sa rencontre France / Québec autour du court métrage.

Compétitions, projections, concerts, laboratoires de création, expositions, ateliers, débats : néophytes, curieux, passionnés et professionnels se retrouvent en bord de mer pour une semaine de rencontres, découvertes et pratiques collaboratives.

Articulé autour de la relève, le festival a pour but de faire interagir toutes les disciplines autour du court afin de créer, en temps réel, pendant huit jours, des œuvres artistiques. Axé France / Québec, l’événement est maintenant international et réunit chaque année des professionnels de nombreux pays pour présenter un événement multidisciplinaire, avant-gardiste et convivial.

Oblique/s interviendra sur l’atelier 3 : Politiques culturelles numériques et jeune public.

Alors que le secteur culturel sort fragilisé de la crise sanitaire, comment reconsidérer la place, le rôle, la responsabilité sur les territoires de l’art et de la culture ? Comment accompagner au plus juste les pratiques culturelles digitalisées, les pratiques créatives numériques des plus jeunes, les besoins de financement de la création émergente, l’évolution des modes d’organisation, de gouvernance, des modèles économiques ?

L’ambition de cette journée est, à partir d’un existant, celui des acteur·rices de terrain et celui des dispositifs institutionnels et modes de financement, de réfléchir aux modes d’intervention les plus pertinents, innovants et au plus près des besoins des publics et des artistes.

L’ATELIER 3 : Politiques culturelles et jeune public :
Les actions en direction du jeune public peuvent réclamer des formats, des accompagnements et des mises en place spécifiques. Comment les projets portés par des artistes et des structures de production et de diffusion sont-ils pensés dans ce cadre ? Quelles articulations avec les politiques culturelles existantes et les réseaux du spectacle vivant jeune public ?

Cet atelier, à destination des collectivités et institutions, mais aussi des artistes et des acteurs et actrices culturel·les, proposera un temps d’échange collectif pour croiser regards et retours d’expériences sur ce sujet.

Chaque été, Le Tetris, la scène de musiques actuelles havraise se métamorphose en lieu d’exposition, d’ateliers et de rencontres autour des arts et cultures numériques.
Pour la 5e édition d’Exhibit, le Tetris s’associe à l’Espace multimédia Gantner (Territoire de Belfort) autour d’une exposition collective, Quitter la gravité. Un parcours où les artistes, exclusivement féminines, interrogent la notion de gravité, d’invisibilité au sens propre comme au figuré, avec des propositions poétiques, politiques et ludiques. Des œuvres qui se jouent des sens et des éléments. Un moment pour s’abstraire des lourdeurs du quotidien. Après une année passée dans un temps suspendu, Exhibit ! vous invite à l’évasion avec un espace de réalité virtuelle ; et pour aller au-delà des frontières du numérique, vous propose également un fablab, des ateliers, des visites guidées et des conférences ouvert à tou.te.s.

À ouvrir ses oreilles et tourner quelques boutons, on peut parvenir à bien des sons, et musiques insoupçonnées.

L’objet de l’atelier proposé par le WIP et Yann Fontbonne (Studio Neura / Association Les Bruits Sons Ardents) sera de permettre à chacun.e.s de créer des séquences analogiques, grouillantes et gazouillantes, faites de blips, de poks, et plus si affinités.

Séquenceurs, synthétiseurs analogiques, boites à rythmes « rudimentaires », ainsi que divers effets seront vos outils pour faire la bande son de cet après-midi et créer les futurs jingles du Medialab du WIP.

Débutant.e.s ou confirmé.e.s, n’hésitez pas à vous joindre à nous pour cet après midi récréative.

5 ateliers de 45 minutes | gratuit

DOCUMENTAIRE DE PHILIPPE BEZIAT, FRANÇAIS, 2020-1H48.
C’est une première pour 30 danseurs de hip-hop, krump, break, voguing… Une première pour le metteur en scène Clément Cogitore et pour la chorégraphe Bintou Dembélé. Et une première pour l’Opéra de Paris. En faisant dialoguer danse urbaine et chant lyrique, ils réinventent ensemble le chef-d’œuvre baroque de Jean-Philippe Rameau, Les Indes Galantes.
Ce film est soutenu par le Groupement National des Cinémas de Recherche (GNCR). Sortie nationale le 23 juin.

Dans le cadre du Festival Télérama. En partenariat avec l’Association Française des Cinémas Art et Essai. En collaboration avec le Théâtre de Caen. Remerciements à Pyramide Films.
Projection suivie d’une rencontre avec le réalisateur Philippe BEZIAT.

Tarif de 5€/place sur présentation du Pass Télérama disponible dans le numéro spécial cinéma du 26 mai, consacré à la réouverture des salles ou sur Télérama.fr pour les abonnés ou tarifs habituels. Attention : jauges limitées ; pensez à réserver vos places.

Séance modérée par Jean Cristofol, philosophe, coordinateur de l’antiAtlas des frontières

Avec les interventions de :
Maud LeFloch, POLAU – pôle arts&urbanisme
Camille Vandaele, Comédie de Caen ou Celine Ohrel, comédienne, metteure en scène et auteure
Marie Preston, artiste et enseignante-chercheuse à l’Université Paris 8
Fabrice Gallis, artiste et chercheur associé à La Coopérative, Ecole Supérieure d’Art de Clermont Métropole

Webinaire coordonné par l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence et Félix Ciccolini, membre du réseau Particip-Arc/

Dans le cadre de l’édition 2021 du festival ]interstice[ qui se tient de mai à décembre, Station Mir et Oblique/s avec Manœuvre et HACNUM proposent des rencontres professionnelles du 17 au 21 mai avec des ateliers et groupes de travail, deux sorties de résidence et Ambivalences, cycle de conférences et tables-rondes organisé avec Electroni[k] et Stereolux.

Plusieurs de ces rencontres seront accessibles via Zoom et Ambivalences, rendez-vous en ligne ouvert à toutes et tous, sera diffusé en direct sur YouTube.

]interstice[ rencontre des inclassables revient en 2021 avec un format exceptionnel, étendue et adapté, associant des artistes programmés initialement en 2020 et des invitations inédites.

Cette édition 2021 composée de créations sonores, visuelles et numériques prend la forme d’une saison qui court sur huit mois avec des rencontres professionnelles et publiques, des ateliers, des résidences, des expositions, concerts et performances.

]interstice[ rencontre des inclassables s’inscrit dans une dynamique nationale d’événements qui questionnent la création contemporaine et ses relations aux technologies et aux sciences au travers d’expressions visuelles et sonores privilégiant la recherche et l’expérimentation.

En 2020 avec le soutien de nos partenaires, nous avons rémunéré et re-programmé les artistes engagés. Nous avons par ailleurs engagé très vite de nouvelles créations et soutenu la création et l’encadrement technique, et une partie de ces productions seront accessibles dès le second semestre 2021 puis en 2022.

]interstice[ est un production Station Mir
avec Oblique/s arts & cultures numériques Normandie, Manœuvre, The Bearded Lab, L’unique/Musée dehors et le réseau national des arts hybrides et des cultures numériques HACNUM.

Un spectacle en création du 26 au 30 avril présenté par Avoka avec Elie Blanchard et Victoria Follonier sur une musique de Erwan Raguenes.

Le 29 avril, l’équipe artistique présentera une étape de travail et ce sera l’occasion d’une rencontre autour de la création jeune publique et numérique avec Oblique/s, Simon Fleury du théâtre L’éclat à Pont-Audemer et le réseau Enfantissage ainsi que l’équipe de L’Armada productions de Rennes.

Une balade numérique au sein de l’exposition Genoux Serrés de Nina Childress, en compagnie d’un médiateur.
www.instagram.com/artotheque.caen/

Découvrez la Tapisserie de Bayeux en entier en parcourant les 70 mètres de cette toile brodée qui fait le récit de la conquête de l’Angleterre au XIème siècle.
Pour la première fois, vous allez pouvoir explorer librement la totalité de la Tapisserie de Bayeux avec une qualité d’images jusqu’ici inexistante en ligne !
Projet piloté par la Ville de Bayeux et la DRAC Normandie, la broderie millénaire a été photographiée par la Fabrique de patrimoines en Normandie puis reconstituée par l’Université de Caen et le CNRS. Ce panorama est la base de référence de l’outil SIDS, réalisé pour accompagner les recherches scientifiques sur l’œuvre, dont les résultats seront accessibles au sein du futur musée.

L’accès et l’utilisation de cet outil est gratuit et libre dans le cadre d’un usage privé ou public à but non commercial. Tout usage commercial de cet outil est interdit, ainsi que l’extraction d’images depuis ce panorama. Pour toute consultation publique ou diffusion du lien vers le panorama (URL), merci de mentionner la source : « Représentation numérique officielle de la Tapisserie de Bayeux – XIe siècle. Crédits : Ville de Bayeux, DRAC Normandie, Université de Caen Normandie, CNRS, Ensicaen, Clichés : 2017 – La Fabrique de patrimoines en Normandie »

Le festival normand de la culture numérique est de retour avec le NWX WINTER FESTIVAL !

Embarquez le 19 mars 2021 pour une édition très spéciale tournée vers l’optimisme, le renouveau et la renaissance !

Qui dit édition spéciale, dit changement ! En plus du nouveau format 100% digital, l‘accès au NWX Winter Festival 2021 est exceptionnellement gratuit !

Au programme ? Des conférences, des workshops pour s’inspirer et passer à l’action et des animations !

(Normandie Web Xperts est un collectif d’entrepreneur.e.s du numérique ayant pour objectif de fédérer les professionnel.le.s de la filière afin de créer des synergies et développer l’économie du territoire.)

L’exposition online DATA-BAT est la poursuite de nos réflexions et recherches entamées lors du 1er confinement quant aux possibilités de déploiement de l’art sur les réseaux numériques
Cette expérience en ligne sera suivie d’une exposition collective aux Bains-Douches pendant l’été 2021. Les sept artistes que nous avons retenus pour ces deux formats d’expositions ont été sélectionnés pour la qualité de leurs travaux ainsi que leur potentialité à s’inscrire dans les perspectives des champs de l’art contemporain. Le propos curatoriale se développe au fil de nos échanges.
Ils sont toutes et tous diplômé.e.s très récemment d’une école d’art. Conscients des difficultés inhérentes à la situation de pandémie pour les artistes, et particulièrement pour les jeunes diplômés en écoles d’art, nous souhaitons les promouvoir. C’est en effet au sein de ces structures, essentielles à la définition de l’art, que se développe et se construit le paysage de l’art contemporain des prochaines années.

Avec :
Sosthène Baran est né en 1990 à Blois, il vit et travaille à Caen où il a obtenu son DNSEP option art en juin 2020 à l’ESAM de Caen/Cherbourg.

Thomas Gaugain est né à Alençon en 1993, il vit et travaille à Rennes où il a obtenu son DNSEP option art en juin 2020 à l’EESAB de Rennes.

Arthur Marie est né en 1996 à Cherbourg en Cotentin, il vit et travaille à Caen où il a obtenu son DNSEP option art en juin 2019 à l’ESAM de Caen/Cherbourg.

Jade Moulin est née en 1995 elle vit et travaille à Cherbourg en Cotentin. Elle a obtenu son DNSEP option art en juin 2019 à l’ESADHaR de Rouen – Le Havre.

Léa Nugue est née en 1997 à Annonay, elle vit et travaille à Alençon. Elle a obtenu son DNSEP option art en juin 2020 à l’ESAA de Annecy

Alice Quentel est née en 1997 à Ivry-sur-Seine. Elle a obtenu son DNSEP option art en juin 2020 à l’EESAB de Rennes.

Camille Soulat est née en 1991, elle vit et travaille à Marseille Elle a réalisée sa première exposition personnelle en 2020 au Sissi Club, Marseille.

Le Musée Dehors est un projet protéiforme d’expositions dans l’espace public proposé par L’unique, centre d’art pour l’espace public.
La Vitrine est un espace ouvert sur la rue où sont programmés des œuvres numériques.

Tangible Data est une œuvre d’exploration et d’infiltration d’une communauté en ligne qui développe un marché de l’art « virtuel » pour un public avide de cryptomonnaie. Une série de boucles d’animations – créées et monétisées par l’artiste en fonction des exigences de consommation du web et des réseaux sociaux – servent d’amorce à un projet plus large qui s’étend sur plusieurs plateformes web.

Dans ce jeune marché du cryptoart, tout semble être mis en place pour que l’univers virtuel arbore paradoxalement les caractéristiques inhérentes au monde matériel. Alors qu’internet favorise le partage en accéléré et le libre accès aux contenus, cette communauté soumise à la blockchain raréfie l’immatériel afin de permettre aux collectionneur·euses de revendiquer leurs droits sur les œuvres. Cette opération a pour effet de fixer et de garantir la valeur monétaire de l’oeuvre intangible issue du web tout en donnant accès, en toute transparence, aux transactions effectuées dans ce marché.L’un des volets de Tangible Data consiste à dévoiler les interactions entre artistes et collectionneur·euses, documentées à l’aide de captures d’écrans provenant de plateformes en ligne telles que Twitter, Discord et Reddit. Ces traces sont intégrées aux animations qui mettent en scène leur contexte d’exposition dans des espaces à la frontière du physique et du virtuel. Les animations sont ainsi à la fois des œuvres à part entière et des maquettes pour des installations réelles à venir.
https://baronlanteigne.com

Le klub extraordinaire créé par le studio Bernayens neodigital a obtenu le label “action remarquable” de l’état !

Imaginé par les équipes de conception du studio neodigital et Basile Bohard, son directeur de création, le Klub Extraordinaire à obtenu le label “action remarquable” de l’état ! A destination des personnes en recherche d’emploi, des jeunes peu ou pas qualifiés et des publics qui ne se rendent pas dans les structures d’orientation, cette expérience immersive, ludique, interactive et inspirante, offre la possibilité au grand public ainsi qu’à chaque visiteur de découvrir ses talents, mais aussi d’établir son profil afin d’en savoir un peu plus sur lui-même.

En combinant la vidéo, l’éclairage, l’architecture, le son et les effets spéciaux, nous avons rassemblé les publics autours d’un lieu immersif mobile pour faire de la différence, la norme et donner du plaisir à se découvrir ! Ce roadshow est pour l’instant exclusivement disponible sur le territoire de la Région Centre Val de Loire pour ses habitants avec plus de 150 dates en 2 ans ! De la conception au design, en passant par la fabrication et l’intégration jusqu’à la logistique et la communication, le studio neodigital propose ici une première expérience immersive originale qui donnera suite à la création de son musée d’art immersif en Normandie pour 2022 !

À l’occasion des 30 ans de l’Observatoire des Politiques Culturelles le 14 octobre 2020 et des rencontres organisées à l’occasion, Manon Klopp a réalisé une vidéo retraçant des échanges avec différents responsables de structures culturelles émergentes en France.

Oblique/s a participé à ces échanges.

Découvrez déjà près de 100 œuvres à vendre sur le site.
Rendez-vous sur la première plateforme de vente d’art en circuit court, pour soutenir la création artistique de votre région !
Suite à un achat en ligne sur VOAR, vous pourrez rencontrer les artistes, soit au sein de leurs ateliers, soit dans un Centre d’art relais du territoire, afin de récupérer en main propre les œuvres achetées.

VOAR est une création de Mathilde Jouen et Justine Lecaplain.

Sati présente une nouvelle histoire de Rick le Cube, petit personnage cubique qui n’a pas froid aux yeux !

Dans cette odyssée futuriste, Rick part en quête de sa famille, prise au piège d’un vaisseau tentaculaire et mystérieux, qui avale toute forme de vie sur son passage. Le public suit le héros de pièces en pièces, et participe avec lui à la découverte de ce labyrinthe mécanique.

Les artistes de SATI proposent ici un spectacle inédit, qui mélange un film d’animation original, des musiques acoustiques, électroniques et des dispositifs numériques interactifs. C’est aussi une expérience immersive qui se joue des frontières entre réel et virtuel.

Science fiction étonnante, voyage extraordinaire, SATI invite à mener ensemble une exploration vers un nouveau monde…

Spectacle audiovisuel à partir de 5 ans (sur réservation | 5 euros).

Internet est un des acteurs majeurs du monde dans lequel nous vivons. Pour autant, les menaces qu’il porte semblent s’intensifier.
Mais de quoi parle-t-on lorsqu’on dit piratage, diffusion de malwares, surveillance des États, vol de données personelles ? Qui a réellement intérêt à pirater les sites de rencontres ou votre profil Facebook ?
Et qu’est-ce que le darkweb ? Est-il si terrifiant – et dangereux – qu’on le dit ?

Échelle Inconnue invite la chercheuse Rayna Stamboliyska pour ce premier rendez-vous de la saison du Doctorat Sauvage En Numérique, formation critique aux outils numériques pour donner accès à tous à la connaissance et aux savoirs autour de ces nouveaux outils et interroger, comprendre et détourner les usages du numérique.

La FABRIQUE CARTON-PIXEL est un dispositif interactif, participatif, nomade, multigénérationnel de production d’images.

Il est le fruit d’expériences d’ateliers de pratiques et de réflexions mêlant les créations plastiques de Claire Le Breton (autour du carton) et les recherches numériques (autour de l’image) de Simon Leroux. Ils proposent une manière ludique et écoresponsable de se réapproprier des œuvres présentées dans des lieux culturels tels que les musées ou galeries.

Montable/démontable il peut être installé dans différents lieux, tant que le rapport à une œuvre existe (écoles, centres culturels EHPAD, entreprises…). Le désir est que les participant.e.s découvrent des peintures, des photographies et se les réapproprient par un processus actif de fabrication de pixels colorés et d’observation via l’interprétation numérique.

De plus, cohabite une sensibilisation au réemploi du carton d’emballage alimentaire. Dans un esprit d’entraide, organisé ou en auto-gestion, les participant.e.s sont invité.e.s à tracer, découper les emballages en carrés de 2,5 cm, puis les trier par couleur. Les zones colorées sur le support final sont définies par l’image projetée et sont à combler avec les pixels en carton se rapprochant le plus possible de la couleur.

En résulte des créations multicolores à ‘multiples-mains’ ou une attention, voir une acuité particulière est posée sur l’image, sur la couleur liée à la représentation par la projection lumineuse et celle de la peinture.

Dans le cadre du projet « Chemin-vert moins d’écrans », la MJC Chemin-Vert, avec le soutien de la Ville de Caen, de la CAF du Calvados et plusieurs partenaires du quartier vous invite à un temps de « conférence/échange » autour de la place des écrans dans les familles, animé par l’association Les Chevaliers du Web.

Objets de fascination, les écrans (téléphones, tablettes, ordinateurs, télévisions …) sont omniprésents dans notre vie. Ils sont également bien souvent source de conflits au sein des familles. La conférence est une invitation à se rencontrer, à se poser, avec bienveillance, sans jugement, pour en parler, se donner des repères et proposer des idées. Il n’y a pas une mais des solutions pour mieux accompagner notre jeunesse dans la gestion quotidienne de leurs écrans, reprendre le contrôle sur la technologie numérique et en identifier les enjeux de santé publique pour les générations à venir.

Le Laboratoire Modulaire organise une journée d’études autour du travail d’Adelin Schweitzer, artiste en résidence de recherche à l’ésam Caen/Cherbourg en 2020—2021.

Adelin Schweitzer présentera #ALPHALOOP qui investit la réalité étendue (XR) à travers un rituel technologique et narratif et sera précédé d’une conférence de Claire Chatelet, maître de conférences en audiovisuel et nouveaux médias, sur les dispositifs immersifs de réalité virtuelle.

Claire Chatelet est conceptrice de projets interactifs et maître de conférences en audiovisuel et nouveaux médias à l’Université Paul-Valéry, Département Cinéma Théâtre.

Programme :
– conférence de Claire Chatelet, 9h30-10h45
– présentation du projet #ALPHALOOP d’Adelin Schweitzer, 11h00-11h45
– échange entre Claire Chatelet et Adelin Schweitzer, médiation Luc Brou (Oblique/s) 11h45-12h30

>> Entrée libre

Laboratoire Modulaire
https://esam-c2.fr/-Laboratoire-Modulaire-65-

*ALPHALOOP est une co-production Station Mir (Caen), deletere (Marseille), Crossed Lab (Lyon), avec le soutien de Normandie Images, Laboratoire Modulaire-ésam Caen/Cherbourg.

Le Festival Off-Courts Trouville propose depuis 2000 une rencontre France / Québec autour du court métrage. En plus de proposer des films en sélection (compétition, cartes blanches, thématiques), l’événement est un lieu de création et de rencontres. Entre projections, expositions, concerts et débats, les curieux et les professionnels se retrouvent pour découvrir de nouvelles créations et mettre en lumière des talents émergents.
Aussi, durant l’événement, sont mis en place des Laboratoires de création numérique, réunissant chaque année des réalisateurs, techniciens et comédiens venus des quatre coins du monde.
Festival gratuit et ouvert à tous, il séduit chaque année de plus en plus de spectateurs et réunit sur la côte normande des professionnels du monde entier autour du marché du film court.

Et si on pouvait imaginer et prototyper l’avenir sans attendre le monde d’après ?
Et si on pouvait dénoncer, explorer et éclairer la société du futur par le détournement et le jeu ?
Et si on pouvait le faire de façon gratuite et accessible pour toutes et tous ?
Et si c’était un événement réunissant cultures et sciences ? Avec des temps d’échanges, de rencontres et de festivités ?
Et si le TURFU Festival était de retour pour une 5ème édition ?
Tout est possible.

Le Tetris, scène de musiques actuelles curieuse, mue le temps de l’été, en un point de rencontre des arts et cultures numériques en Normandie.
Exhibit propose un parcours d’œuvres à travers une exposition d’art numérique grand format de Lawrence Malstaf, les œuvres picturales d’Alex Verhaest, une installation interactive de Marco Barotti, les œuvres en réalité augmentée de Julie Stephen Chheng,des rencontres avec les artistes et workshop, et un atelier de fabrication ouvert à l’expérimentation.
Quand la création rencontre les outils numériques, les imaginaires se développent !

Exhibit reçoit le soutien de la Région Normandie, d’Un été au Havre, de la Communauté Urbaine Le Havre Seine Métropole, de la DRAC Normandie et de la Ville du Havre.

Performance « Shrink » de Lawrence Malstaf 27-28 juin et 05-06 septembre

Face à la crise sanitaire, le festival Sorties de Bain d’Archipel Granville propose une forme en ligne intitulée Petit Bain pour un petit format virtuel des arts de la rue du 5 au 21 juin 2020.
Sur le site, vous pouvez ouvrir une carte interactive de Granville et ouvrir des capsules vidéos ou scanner dans la ville des QR code.

Toutes les informations détaillées sur le site :
https://www.sortiesdebain.com

KYIL KHOR est une installation de Félicie d’Estienne d’Orves accompagnée d’une œuvre musicale de Elaine Radigue.

KYIL KHOR est une co-production Station Mir (Caen) et Archer & Weaver (Bruxelles) avec le soutien de Normandie Impressionniste et le GANIL (Grand Accélérateur d’Ions Lourds).

Se référer au document joint pour les informations complètes de cette exposition.

AFTER Festival ]interstice[14 from Festival ]Interstice[ on Vimeo.

Relikto est un magazine en ligne, uniquement dédié à la culture sur le territoire normand et plus particulièrement dans l’Eure et en Seine-Maritime. Il se veut le reflet d’une offre et d’une vie très riches dans la région.

Défendant l’idée fondamentale d’un accès pour tous à la culture, sans cérémonie ni prétention, mais avec ouverture et partage, nous souhaitons mettre sur pied un événement attractif, populaire et fédérateur : un festival dédié aux arts numériques mobilisateur pour les acteurs locaux et régionaux.

Pour avancer vers ce but commun, nous nous sommes entourés d’alliés de choix comme Le 106, co-producteur de l’événement, et B-Bird, se complétant chacun par leur expertise. Tous trois agissant pour nourrir un public actif et curieux de nouvelles découvertes.

En octobre 2019 avait lieu au Dôme et chez ses partenaires le TURFU Festival.
Retrouvez dans cette vidéo tous les meilleurs moments du festival avec notamment Bérénice Serra et Alix Désaubliaux, invitées par OBLIQUE/S.

La dynamique proposée par Reflexions Electroniques est d’élaborer, sur plusieurs jours, un espace de rencontres, de réflexions, d’ateliers et de performances autour des musiques électroniques et de ses acteurs. Ce projet s’articule autour de collaborations interactives, de compétences croisées et de partage de savoir-faire.
En partenariat : Campus Creativo ,The Loft Music Academy, Région Normandie, SACEM, Institut Français à Tunis, le B7L9 , Warok Music.
Merci à Jacques, Canblaster, AWB et Simo Cell.

À découvrir en reportage :
https://vimeo.com/409766930
Réalisation : Charline Thiriet, Rafael Tournaville et Christian Gonzalez
Direction de la photographie : Andres Ibarra

Depuis 2015, NWX organise le NWX Summer Festival. Deux jours d’inspiration, de prospective, de turbulences autour de la révolution numérique. Journalistes, philosophes, sociologues, scientifiques, dirigeants locaux et nationaux interviennent sur des questions qui font écho à la société contemporaine… Le festival est rythmé par des conférences, des ateliers et des performances artistiques.
Le thème 2019 : éthique

À qui profitent nos données ? Comment sont-elles collectées ? On entend parler des GAFAM, du Big Data, de fake news, d’algorithmes ou de crédit social chinois, quelles sont les réalités derrière ces termes ?

Avec :
Élodie Frago (déléguée à la protection des données à l’ACSEA)
https://www.acsea.asso.fr
https://www.cnil.fr
Djogo Barry (Digifab, Le Havre)
http://digifab.fr/le-havre
Yann Paquier (Au-delà du binaire et doctorant en droit et numérique à l’université de Caen)
https://www.youtube.com/channel/UCYCfDVYHP6XSMpE3QBDzi2ghttps://www.youtube.com/channel/UCY...

En Normandie, comme partout en France, de nombreux fablabs ont vu le jour ces dernières années. Découvrez la démarche commune des fablabs ainsi que leurs singularités.

Avec :
Caroline Degrave (Les copeaux numériques)
https://lescopeauxnumeriques.fr
Matei Gheorghiu (Réseau français des fablabs et co-auteur du Panorama des Fablabs en France)
http://www.fablab.fr

Aujourd’hui, à quoi ressemble l’Internet des pionniers ? Un autre Internet est-il possible ?

Avec :
Céline Berthoumieux (directrice de ZINC, arts et cultures numériques, Marseille)
http://zinclafriche.fr
Pascal Desfarges (P2P Foundation)
http://blogfr.p2pfoundation.net
Fabien Benoit (Journaliste et auteur de The Valley. Une histoire politique de la Silicon Valley, Les Arènes, 2019)
http://www.arenes.fr
https://usbeketrica.com/profil-auteur/fabien-benoit?type=text
Stany Cambot (Échelle inconnue, Rouen)
http://www.echelleinconnue.net

Le numérique, ça concerne aussi la radio. Avant la fin 2019, la RNT (aussi connue sous le nom de DAB pour Digital Audio Broadcasting) s’installe au Havre avec Ouest Track Radio et Radio Albatros. Oui mais alors qu’est-ce ça change ? Nos invités répondrons à cette question au moment où les médias sont en pleine révolution.

Avec :
Martjin Metzing (radiodigi : site pour la stimulation de l’implantation du DAB+ en France)
https://www.radiodigi.fr
Jean-Marc Cheval (Groupe de Recherche et d’Etudes sur la Radio : association scientifique pour la promotion de l’étude sur le média radio)
http://www.grer.fr
Pierre Boucard (SUN Radio : Radio associative Nantaise pilote dans la diffusion en DAB+)
https://www.lesonunique.com

Qu’est-ce qui définit la création numérique ? Quels sont ses contours ? Quelles sont ses esthétique(s) ? Quels critères pour l’aide à la création ? Quels formats ? Quelles procédures ? Quels besoins en matière de création, de production, de diffusion et de valorisation des œuvres ?
Cette rencontre fait suite à des réflexions menées avec Denis Darroy et Fanny Chéreau de Normandie Images (dispositif de soutien régional à la création d’images différentes et d’œuvres audiovisuelles pour les nouveaux médias) ainsi qu’avec Jérôme Felin de la Drac Normandie qui a mené une étude sur la création numérique en Normandie. Pour aborder ces questions, nous avons souhaité inviter des artistes et producteurs à se joindre au débat ainsi que l’Institut Français.
Avec Charles Ayats, Fanny Chéreau, Frédéric Deslias, Paul Duncombe, Jérôme Felin, Merryl Messaoudi, Hannah Loué, Adelin Schweitzer et Bérénice Serra.

“Cartographies subjectives” c’est l’atelier qui vous propose d’augmenter la plateforme Mapillary en capturant des points de vue de la ville de Caen ! Initiez-vous aux outils de cartographie open source et participative
Avec les artistes Bérénice Serra, Alix Desaubliaux, Charles Millet (Carto’Cité, centre d’expertise du projet OpenStreetMap) et le Laboratoire Modulaire.

Une proposition de Oblique/s.

https://turfu-festival.fr/ateliers/cartographies-subjectives/

Le Laboratoire Modulaire propose un espace d’expérimentation artistique et théorique dédié à l’étude et au développement de pratiques artistiques dans les espaces numériques (physiques et/ou virtuels).

Appel à candidature pour une résidence de recherche dans le cadre du Laboratoire Modulaire (école supérieure d’arts & médias de Caen/Cherbourg)
Clôture de l’appel : 10 janvier 2020
Entretiens : semaine du 27 au 31 janvier 2020
Communication des résultats : à partir du 3 février 2020

Call for applications for a research residency at the Laboratoire Modulaire (école supérieure d’arts & médias de Caen/Cherbourg)
Deadline : January 10th, 2020
Interviews : January 27th—31th, 2020
Publications of results : from February 3rd 2020

La « Micro-Folie » est un lieu convivial et multi-fonction dédié à la culture,
aux arts et au numérique. Il est conçu tout autant pour les adultes que pour
les jeunes qui peuvent le découvrir seul, en famille, entre amis mais aussi
dans le cadre de parcours pédagogiques.
La Micro-Folie Colombelles est organisée autour de 3 espaces :
Un musée numérique qui présente les grands chefs-d’oeuvre nationaux
(peinture, musique, danse, théâtre, architecture...) sur écran géant et
tablettes interactives. Ces collections numériques s’enrichissent avec le
temps et en fonction des partenariats noués.
Un espace de réalité virtuelle : le casque vissé sur le visage, plongez avec
une meute de requins, escaladez le Mont-Blanc ou invitez-vous aux Noces
de Cana de Véronèse.
Un espace atelier / FabLab : développez votre créativité à l’aide de
machines innovantes.

Le premier chevalier du troisième millénaire Michel Alonzo, bibliothécaire sans histoire, est sur le point d’achever sa mission : numériser tous les ouvrages de la médiathèque. Sauf que... en ce mois de décembre 1999 le grand bug de l’an 2000 menace. On prévoit l’apocalypse digital, une implosion des données, bref, le chaos universel. De quoi s’inquiéter un peu tout de même. 23h59... Grand chambardement sur scène : Michel est propulsé en armure dans les plaines désertiques d’Espagne en format cinémascope. Aux côtés de son fidèle Sancho, il se lance dans sa noble quête. Et quelle importance si les moulins sont finalement des éoliennes de Picardie ? Seule compte la grandeur d’âme. Depuis plus de vingt ans, La Cordonnerie invente des spectacles étonnants, qui entremêlent cinéma et théâtre, réunissant sur scène musiciens et comédiens et toute une panoplie d’objets pour réaliser en direct les bruitages. Cette nouvelle lecture de l’œuvre mythique de Cervantès nous invite sur les traces de son personnage magnifique, entre réalité et imaginaire, aux confins de la folie du Chevalier errant.

Passé par le festival RéciDives en 2018 et co-produit par Le Sablier, Vies de papier de la Cie La Bande Passante est un très beau spectacle qui mixe l’histoire, la photographie et le théâtre d’objets, en l’occurence la manipulation de l’image pour un récit documentaire.

Observateur des questions de société et des mutations technologiques, le philosophe Bernard Stiegler questionne depuis plusieurs années l’impact du numérique sur l’individu. Il interroge aujourd’hui le poids des algorithmes et de l’intelligence artificielle dans l’organisation des sociétés contemporaines. Quels effets sur la construction du libre arbitre ? Sur l’idéal démocratique ? L’auteur revient notamment sur la distinction et les frontières qui séparent société de l’information et société de la connaissance.
Philosophe, directeur de l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) et président de l’association Ars Industrialis, Association internationale pour une politique industrielle des technologies de l’esprit, Bernard Stiegler est l’auteur notamment de Dans la disruption ; comment ne pas devenir fou ? (Actes sud), Etats de choc : bêtise et savoir au XXIe siècle (Mille et une nuits) et coauteur, avec Denis Kambouchner et Philippe Meirieu, de L’école, le numérique et la société qui vient (Mille et une nuits.
Après le succès de librairie de « Dans la disruption », faisant même entrer le terme « disruptif » dans le Larousse, Bernard Stiegler s’intéresse à l’ère de la post-vérité. Avec “Qu’appelle-t-on panser ? T2, la leçon de Greta Thunberg“, qui succède à « L’immense régression » le célèbre philosophe s’attache à comprendre les grandes mutations à l’œuvre dans nos sociétés contemporaines.
Entrée libre sans réservation. A l’initiative de l’association Démosthène et de la Société Normande de Philosophie.
Ici un article de Juliette Ihler dans le numéro 17 d’Usbek & Rica : [https://usbeketrica.com/article/bernard-stiegler-philosophe-trop-technique->

Ophélie Brunet ouvre une fenêtre sur sa prochaine création Maze (tr. labyrinthe), un projet immersif aux frontières de la danse et des arts plastiques. Pour sa seconde pièce, la compagnie Les Chronophages invite l’artiste plasticienne colombienne Eliana Beltrán à flâner dans les strates de la mémoire. Ensemble, elles créent Maze : un voyage labyrinthique autour du souvenir et du corps-palimpseste, un poème chorégraphique et visuel pour trois femmes, un public en libre circulation et la 3e Symphonie de Górecki revisitée par le saxophoniste américain Colin Stetson.
Après 6 semaines de recherche en 2019, la cie Les Chronophages est accueillie en résidence en janvier-février 2020 à 2angles/Flers pour entamer la phase de création du projet.

Les sciences s’exposent en grand à l’Atrium. Un nouveau lieu pour découvrir,
s’interroger et comprendre la place de la science dans notre quotidien.
En 60 mn chrono, les équipes de 2 à 5 joueurs, explorent Luminopolis,
véritable cité des lumières (une exposition de Cap Sciences présentée en
partenariat avec Quai des Savoirs). Pour découvrir toutes les connaissances
liées à la lumière, les visiteurs devront résoudre des énigmes ! C’est par la
déduction, l’observation ou la manipulation qu’ils pourront trouver des mots
afin d’obtenir le code ultime.
L’exposition Raconter l’énergie en Normandie pour (re)découvrir les
savoirs-faire régionaux, les acteurs de la filière et les connaissances liées
à l’énergie. Et aussi : des démonstrations scientifiques, des maquettes, des
vidéos, des expériences de réalité virtuelle et des tablettes pour découvrir
les sciences de manière interactive et fascinante.
Luminopolis, percez les mystères de l’énergie en Normandie, une exposition
conçue par Science Action Normandie en partenariat avec l’Agence
Régionale de l’Orientation, Normandie Énergie et avec le soutien de la
Région Normandie et du Fond Européen de Développement Régional.

L’Acqua Alta est ce moment où les hautes marées inondent les places de Venise. Un homme dont la femme a été emportée par les vagues se lance à sa recherche, et traverse alors un monde peuplé de monstres et de fantômes.

Adrien M & Claire B ont imaginé deux variations immersives du spectacle :
06/03 de 19h30 à 20h30 et de 21h30 à 22h30
07/03 de 14h à 18h et de 19h à 20h.

Quand 60 petits cubes haut-parleurs connectés deviennent une source de jeu infinie... d’une ville en mutation !

Une femme arrive seule dans un lieu d’enfance laissé à l’abandon et habité par des oiseaux. Peu à peu, elle s’habitue à leur présence et retrouve son côté sauvage pour devenir elle-même une femme oiseau.

Chaîne de vulgarisation juridique relative aux enjeux du numérique, du digital (Intelligence artificielle, algorithmes, robotique...) de Yann Paquier, doctorant en droit à l’université de Caen.

À ce jour, il y a 16 vidéos à voir sur des sujets tels que :
StopCovid
Coronavirus
Pollution numérique
Les tests ADN récréatifs
Londres et la reconnaissance faciale
La ville intelligente
Libra, la monnaie Facebook
L’anonymat sur les réseaux sociaux
STADIA
1984
Le vote électronique
Les robots sont-ils des personnes ?

Les dernières décennies ont été caractérisées, à l’échelle mondiale, par une accélération exponentielle des domaines d’activités et des pans de réalité qui se voient reconfigurés de l’intérieur par la computation (digitalisation, algorithmisation, communication). Ce "numérique" (généralement conjugué au singulier), en passe de devenir "ubiquitaire", est alternativement interprété comme assurant une transparence intégrale ou comme imposant une surveillance généralisée. Transhumanistes et conspirationnistes, mais aussi progressistes, partagent le fait de négliger les angles morts inhérents à toute perception du monde, fût-elle programmée et nourrie de big data.
Ce sont quelques-uns de ces angles morts des visions programmatrices actuellement à l’œuvre dans la mise en place d’un numérique conçu à la fois comme une force et comme une menace, que ce colloque discutera, en s’appuyant sur des situations concrètes proposées par le Cercle des partenaires, avec l’espoir d’en tirer quelques leçons et orientations d’intérêt général.

COMMUNICATIONS, TABLES RONDES & ATELIERS :

Introduction : Yves Citton (Ubiquité et angles morts), Vanessa Nurock &
Marie-Hélène Parizeau (Angles morts d’une éthique utilitariste by design)

Perspectives esthétiques : Mark B.N. Hansen (Sensibilité mondiale et computation planétaire), Marie Lechner (L’IA revisitée par les pratiques artistiques)
Conférence-performance : Olivier Bosson : Trois morts subites
Atelier : Post-Growth Took Kit, avec Nicolas Maigret & Maria Roszkowska

Perspectives écologiques : Fabrice Flipo (Les contraintes écologiques)
Table ronde : Villes et low tech, avec Sénamé Koffi Agbodjinou, Ernesto Oroza, Justinien Tribillon

Perspectives socio-politiques : Côme Berbain, Hubert Guillaud (Systèmes numériques et organisation du travail), Raphael Languillon (Économie politique du déploiement urbain du numérique), Matteo Pasquinelli (Capitalisme des plateformes)
Table ronde : IA et dispositifs d’identification numériques, avec Élodie Lemaire, Félix Tréguer, François Pichault (Rapport de l’Institut des métiers d’Orange sur l’IA), Nicole Orange (Rapport du CESER Normandie sur l’IA)
Table ronde : Le facteur humain est-il soluble dans l’automation ?, avec Yohan Amsterdamer, Fatie Toko

Prospectives imaginaires : Francis Jutand (Métamorphose des idées, valeurs, esprits), Lionel Maurel (L’horizon des communs), Anthony Masure & Alexia Mathieu (Standards, critiques et contre-emplois)
Atelier : Potentiels du design et ses contre-emplois ?
avec Mathilde Buenerd, Jürg Lehni, Manon Ménard, Marta Revuelta
Conceptions alternatives de l’IA
avec Nicolas Demassieux (Vers une IA douce), Samuel Szoniecky (Intelligences végétales)
Performance : Anaïs Berck

Perspectives socio-éthiques  : Muriel Barnéoud, Dana Diminescu, Saul Pandelakis (Genres et majordomes algorithmiques), Antoinette Rouvroy (Sujet de droit et gouvernementalité)
Table ronde : La santé numérisée ?, avec Philippe Aubert, Emmanuel Bacry

Avec le soutien du Cercle des Partenaires de Cerisy,
de l’École Universitaire de recherche ArTeC [ANR P.I.A],
de l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis et de la Haute école d’art et de design de Genève

Une plongée dans la musique électroacoustique pour les plus petits. Une femme découvre, en même temps que sa voix, des objets avec lesquels elle invente des jeux sonores.